« La publication de la volumineuse thèse de doctorat de Daniel Dormoy sur les structures du commerce international des produits de base (blé, sucre, étain, huile d’olive, café, cacao, caoutchouc, jute, bois tropicaux) se justifie avant tout par l’intérêt didactique de cette contribution juridique, rigoureuse et claire, à l’étude d’un plus vaste thème : l’ordre économique international. C’est là d’ailleurs l’ambition avouée de l’auteur, inscrite dans le sous-titre de l’ouvrage. (…) La première partie retra(ce) les “difficultés fondamentales de l’action internationale” au travers du “désaccord sur les objectifs et les problèmes institutionnels” (GATT et CNUCED). (…) la seconde partie de l’ouvrage sur « les résultats » conserve un réel intérêt. Sans négliger la technicité du sujet, notamment dans sa dimension écomonique, l’auteur aborde avec minutie et sans verser dans l’illusion du credo du NOEI ni même dans l’excès contraire, le “demi-échec” du programme intégré pour les produits de base (p. 381 et s.). Sont ainsi étudiées les “longues et difficiles négociations” pour un accord international portant création d’un fonds commun signé le 27 juin 1980, “assez éloigné du projet élaboré par le Secrétaire général de la CNUCED et repris par les PVD”. » (M.-F. Labouze, politique étrangère, n° 4/1987, p. 992 et s.).