WIRBEL (Charles)
LE COGNITOR
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 1911
Editeur : Recueil Sirey
Description : in-8, br., (couv. passée), int. frais, XV-228 p.
« La doctrine de la cognition, qui a fait l’objet de nombreuses discussions dans la littérature allemande – cf. les travaux d’Eisele et de Wlassak –, est discutée en détail sous tous les angles dans cet ouvrage. L’auteur, un élève de Girard et de Senn, dispose non seulement d’une connaissance précise des sources, mais aussi d’une connaissance réjouissante de la littérature française et allemande sur les procès. C’est ce que montre l’introduction, mais aussi les explications dans le texte et les nombreux détails consignés dans les notes, qui ont un rapport plus ou moins proche avec le travail. Dans les trois premiers chapitres, l’auteur s’efforce de décrire l’évolution de l’institution de la cognition à l’époque des légistes, à laquelle il souhaite situer le début, puis à l’époque de la montée en puissance de la procédure des formulaires, et enfin à la fin de la république et au premier siècle de l’empire. Les explications les plus importantes sur la dogmatique de la cognition sont données dans le quatrième chapitre. La datio cognitoris, l’effet de la cognition sur la position de l’adversaire et du dominus, ainsi que la relation entre cognition et dominus y sont abordés de manière exhaustive à tous égards. Avec Wlassak, l’auteur explique la distinction entre les deux formules transmises par Gaius, Inst. IV, 83 (quod peto et quod agere volo) par les différents moments du litige entre les parties où un cognitior pouvait être désigné. Mais il s’écarte de Vlasak dans la mesure où, dans un cas (quod ego tecum, agere volo), il pense à la désignation lors de l’édition extrajudiciaire de la plainte (maintenant assez généralement admise) et avant la citation à comparaître devant le préteur, et où l’autre formule (quod ego a te fvmdum peto) se rapporte à la désignation du cogniteur in iure, c’est-à-dire non pas précisément lors de l’acte de litiscontestation, mais déjà avant celui-ci. » (Leopold Wenger, Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte, vol. 32, p. 483 et s.).
Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit
« La doctrine de la cognition, qui a fait l’objet de nombreuses discussions dans la littérature allemande – cf. les travaux d’Eisele et de Wlassak –, est discutée en détail sous tous les angles dans cet ouvrage. L’auteur, un élève de Girard et de Senn, dispose non seulement d’une connaissance précise des sources, mais aussi d’une connaissance réjouissante de la littérature française et allemande sur les procès. C’est ce que montre l’introduction, mais aussi les explications dans le texte et les nombreux détails consignés dans les notes, qui ont un rapport plus ou moins proche avec le travail. Dans les trois premiers chapitres, l’auteur s’efforce de décrire l’évolution de l’institution de la cognition à l’époque des légistes, à laquelle il souhaite situer le début, puis à l’époque de la montée en puissance de la procédure des formulaires, et enfin à la fin de la république et au premier siècle de l’empire. Les explications les plus importantes sur la dogmatique de la cognition sont données dans le quatrième chapitre. La datio cognitoris, l’effet de la cognition sur la position de l’adversaire et du dominus, ainsi que la relation entre cognition et dominus y sont abordés de manière exhaustive à tous égards. Avec Wlassak, l’auteur explique la distinction entre les deux formules transmises par Gaius, Inst. IV, 83 (quod peto et quod agere volo) par les différents moments du litige entre les parties où un cognitior pouvait être désigné. Mais il s’écarte de Vlasak dans la mesure où, dans un cas (quod ego tecum, agere volo), il pense à la désignation lors de l’édition extrajudiciaire de la plainte (maintenant assez généralement admise) et avant la citation à comparaître devant le préteur, et où l’autre formule (quod ego a te fvmdum peto) se rapporte à la désignation du cogniteur in iure, c’est-à-dire non pas précisément lors de l’acte de litiscontestation, mais déjà avant celui-ci. » (Leopold Wenger, Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte, vol. 32, p. 483 et s.).
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Paris
- Année d’édition
- 1911
- Date d’édition
- 1911-01-01
- Editeur
- Recueil Sirey
- Description
- in-8, br., (couv. passée), int. frais, XV-228 p.
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