L’auteur propose ici un cours sur un sujet particulier, celui des “problèmes de sécurité”, dont l’expression « est devenue synonyme de l’expression “problèmes de maintien de la paix” ». Ce rapprochement va avoir alors une conséquence sur le déroulement de la pensée de l’auteur selon lequel “on peut soutenir que cette évolution du vocabulaire n’est pas dépourvue d’un certain intérêt car elle engagera le fond. On peut soutenir en effet qu’en substituant l’expression sécurité au terme de “paix”, ou aux termes de “maintien de la paix”, on aboutit à lier plus étroitement les problèmes de politique internationale et ceux de défense, les problèmes de politique extérieure et ceux de politique militaire”. Or, c’est l’absence de conscience de cette liaison qui explique, selon l’auteur, les faiblesses de politique française d’entre-deux guerres. Sont également traités, pour “satisfaire à l’indication du programme”, la politique de la France en face aux problèmes de sécurité. L’auteur propose d’articuler son cours autour de deux phases ayant connu une ampleur mondiale, autour de “deux tentatives entreprises pour sortir des cadres classiques”. Celle amorcée entre 1918 et 1939, puis celle adoptée après 1945 dont l’auteur tire dès l’introduction le constat “qu’elle se dissout sous nos yeux’.