Ce précis qui recouvre en environ 500 P. l’ensemble des matières du droit public est, par la force des choses, synthétique. Toutefois, cette concision conduit à ce que la pensée de l’auteur s’y déploie en des formules d’une grande netteté ayant constitué ainsi un bon exposé. Ses développements sur la notion de concession de service public ou sur le régime général de la décentralisation en sont des illustrations marquantes. Comme le souligne F. Burdeau (p. 347) Bonnard était à cette époque un duguiste fervent. Cette édition est la dernière publiée avant la guerre.