HAESAERT (J.)
THÉORIE GÉNÉRALE DU DROIT
Lieu d’édition : Bruxelles
Année d’édition : 1948
Editeur : Bruylant
Description : in-8, br., partiellemt non coupé, (fané et sali, accroc à la couv.), 497 p.
« Juriste et professeur de droit, M. Haesaert est, en même temps, sociologue. Sa théorie générale du droit est sociologique et elle se différencie par là de la plupart des synthèses dues à de purs juristes.Le philosophe est toujours plus ou moins déconcerté par les doctrines juridiques qui reposent sur le seul fondement du droit romain et des droits de l’Europe occidentale, lesquels trouvent, pour la plus grande part, leur source dans le droit romain. On enseigne couramment dans les écoles que le droit n’est apparu qu’à Rome et qu’on ne trouve rien qui mérite ce nom chez les peuples qui n’ont pas été formés à l’école de Rome. M. Haesaert élargit résolument la base de ses réflexions ; il retrouve du droit jusque chez les primitifs et, comme le philosophe est épris d’universel, il se sent soulagé de voir le sociologue citer d’innombrables exemples pris à tous les peuples et, même, d’après Malinowski, aux Trobriands, ou, d’après Westermarck, aux Esquimaux. Signalons en passant que M. Haesaert témoigne d’une érudition très vaste, ce qui ne peut faire de mal, lorsqu’il s’agit d’une matière où le fait social est important. » (Jacques Leclercq, Revue Philosophique de Louvain, n° 16/1949, p. 557 et s.).
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« Juriste et professeur de droit, M. Haesaert est, en même temps, sociologue. Sa théorie générale du droit est sociologique et elle se différencie par là de la plupart des synthèses dues à de purs juristes.Le philosophe est toujours plus ou moins déconcerté par les doctrines juridiques qui reposent sur le seul fondement du droit romain et des droits de l’Europe occidentale, lesquels trouvent, pour la plus grande part, leur source dans le droit romain. On enseigne couramment dans les écoles que le droit n’est apparu qu’à Rome et qu’on ne trouve rien qui mérite ce nom chez les peuples qui n’ont pas été formés à l’école de Rome. M. Haesaert élargit résolument la base de ses réflexions ; il retrouve du droit jusque chez les primitifs et, comme le philosophe est épris d’universel, il se sent soulagé de voir le sociologue citer d’innombrables exemples pris à tous les peuples et, même, d’après Malinowski, aux Trobriands, ou, d’après Westermarck, aux Esquimaux. Signalons en passant que M. Haesaert témoigne d’une érudition très vaste, ce qui ne peut faire de mal, lorsqu’il s’agit d’une matière où le fait social est important. » (Jacques Leclercq, Revue Philosophique de Louvain, n° 16/1949, p. 557 et s.).
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Fiche technique
- Lieu d’édition
- Bruxelles
- Année d’édition
- 1948
- Date d’édition
- 1948-01-01
- Editeur
- Bruylant
- Description
- in-8, br., partiellemt non coupé, (fané et sali, accroc à la couv.), 497 p.
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