« Cet ouvrage du grand historien qu’est Jacques Heers provoquera vraisemblablement quelques remous chez les professionnels de l’histoire et surtout, peut-être, dans le monde marxologiste. Il serait bon que l’anthropologue ne se tienne pas éloigné de la polémique qui pourrait naître à son propos. Autrement dit l’anthropologue ne devrait pas ignorer l’apport de ce travail dans les domaines de l’analyse de la parenté à partir de documents historiques multiples mais aussi dans ceux de l’anthropologie économique, de l’anthropologie urbaine et, bien entendu, de l’anthropologie politique. Cet ouvrage est d’autant plus intéressant pour nous que son auteur ne songe guère à l’anthropologie et que, pourtant, il tombe en plein dans nombre de nos préoccupations. Il pourrait servir de modèle à tous ceux qui, en anthropologie, songent à intégrer les sociétés modernes et contemporaines occidentales dans leur problématique et ne nourrissent pas exagérément des préjugés anti-historicistes. » (Raymond Eches, Notes, notules, informations. Section de sociologie Nice, n° 3, 1974, p. 33-35).