GUTMAN (René)
LE DOCUMENT FONDATEUR DU JUDAÏSME FRANÇAIS : LES DÉCISIONS DOCTRINALES DU GRAND SANHÉDRIN 1806-1807, Suivies d’autres textes s’y rapportant et de Joseph David Sintzheim et le Grand Sanhédrin de Napoléon
Lieu d’édition : Strasbourg
Année d’édition : 2000
Editeur : Presses Universitaires de Strasbourg
Description : in-8, br., couv. à rabat, nb. documents iconographiques, bon état, int. très frais, 172 p.
« L’histoire commence à Strasbourg où Napoléon, de retour d’Austerlitz, fait une halte. Là on l’entretient de plaintes émanant des chrétiens alsaciens à l’encontre des juifs : ces derniers sont accusés d’hypothèques sur de nombreux biens alsaciens et d’une pratique usuraire totalement disproportionnée. L’empereur promet de remédier à cet état de faits. En vérité se joue là une ancienne lutte des Strasbourgeois contre la citoyenneté française des Juifs, accordée depuis et par la Révolution. Napoléon demande alors une réglementation générale du crédit et une réforme des Juifs. Dans ce but, il commande la tenue d’un grand sanhédrin qui devra proclamer solennellement la pensée des Juifs habitant le territoire français. Les enjeux sont conséquents : raison d’être du judaïsme d’un côté, intégration et citoyenneté de l’autre. Préalablement, l’empereur ordonne, en cette année 1806, la tenue d’une assemblée de Juifs, qui devront unanimement répondre aux douze questions que l’empereur leur soumet, la plus notoire étant “Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils étrangers ?” L’avenir des Juifs de France est en jeu. À l’issue des débats, Napoléon impose à ces réponses une sanction solennelle. Le grand sanhédrin doit convertir en décisions doctrinales les réponses fournies par l’Assemblée. Ce qui se fait à Paris en 1807, et qui est ici présenté dans sa forme d’origine : en regard l’un de l’autre, le texte hébreu et sa traduction française. Enfin des textes connexes s’ajoutent à ce document capital pour le judaïsme français. » (4e de couverture).
35 €
TTC
Mots clés : Droit ancien - Histoire du droit Droit et religion
« L’histoire commence à Strasbourg où Napoléon, de retour d’Austerlitz, fait une halte. Là on l’entretient de plaintes émanant des chrétiens alsaciens à l’encontre des juifs : ces derniers sont accusés d’hypothèques sur de nombreux biens alsaciens et d’une pratique usuraire totalement disproportionnée. L’empereur promet de remédier à cet état de faits. En vérité se joue là une ancienne lutte des Strasbourgeois contre la citoyenneté française des Juifs, accordée depuis et par la Révolution. Napoléon demande alors une réglementation générale du crédit et une réforme des Juifs. Dans ce but, il commande la tenue d’un grand sanhédrin qui devra proclamer solennellement la pensée des Juifs habitant le territoire français. Les enjeux sont conséquents : raison d’être du judaïsme d’un côté, intégration et citoyenneté de l’autre. Préalablement, l’empereur ordonne, en cette année 1806, la tenue d’une assemblée de Juifs, qui devront unanimement répondre aux douze questions que l’empereur leur soumet, la plus notoire étant “Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils étrangers ?” L’avenir des Juifs de France est en jeu. À l’issue des débats, Napoléon impose à ces réponses une sanction solennelle. Le grand sanhédrin doit convertir en décisions doctrinales les réponses fournies par l’Assemblée. Ce qui se fait à Paris en 1807, et qui est ici présenté dans sa forme d’origine : en regard l’un de l’autre, le texte hébreu et sa traduction française. Enfin des textes connexes s’ajoutent à ce document capital pour le judaïsme français. » (4e de couverture).
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Fiche technique
- Lieu d’édition
- Strasbourg
- Année d’édition
- 2000
- Date d’édition
- 2000-01-01
- Editeur
- Presses Universitaires de Strasbourg
- Description
- in-8, br., couv. à rabat, nb. documents iconographiques, bon état, int. très frais, 172 p.
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