« La doctrine des pactes est l’un des aspects les plus intéressants et les moins connus du développement du droit romain, auquel la recherche moderne s’intéresse de plus en plus. C’est pourquoi l’étude approfondie et assidue du Français Viard, dont il est question ici, suscitera un intérêt particulier, parallèlement et en comparaison avec les travaux de l’Italien Guiseppe Grosso, que Viard n’a apparemment pas pu prendre en compte. Son travail mérite également d’être pris en considération parce que, suivant la méthode française de Girard, il laisse la recherche sur les interpolations plus en retrait que les recherches allemandes et italiennes. Malgré cela, Viard ne tombe pas dans le panégyrique, mais tente d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution historique en se penchant sur le contenu matériel des passages et sur l’interprétation des classiques. J’ai l’impression qu’il pense de manière trop dogmatique et moderne et qu’il est trop réservé dans la critique des textes ; malheureusement, il a également omis de faire appel à la source des basiliques, qui est justement importante pour notre sujet. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il ait eu connaissance de toute la littérature récente, étant donné l’ampleur du travail de recherche international sur le droit romain et la difficulté de la revue de la littérature - malgré cela, l’auteur cite abondamment la littérature -, mais il aurait dû à plusieurs reprises se confronter plus énergiquement avec ses prédécesseurs (cf. par exemple p. 113 ss.). Même si, comme on le verra, je suis en désaccord avec les résultats de l’auteur, je considère que son point de départ est très remarquable. » (Heinrich Stoll, Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Romanistische Abteilung, 1930).