« En prenant comme base les bilans de ces sociétés, nous sommes remonté, dans une première partie, aux sources de pertes auxquelles elles sont exposées, tant par suite d’événements extérieurs qu’à cause d’une gestion financière défectueuse. Le problème des évaluations et des dépréciations d’actifs, celui de la rentabilité et de la sécurité des capitaux engagés, sont étudiés plus particulièrement à la lumière de ce qui se pratique tant en Suisse qu’à l’étranger. Après avoir fait ce que l’on pourrait appeler le diagnostic de la maladie, nous avons passé en revue, dans les deuxième et troisième parties, les moyens thérapeutiques proprement dits, c’est-à-dire les diverses mesures d’assainissement comportant une réorganisation plus ou moins étendue des bases financières, et un aménagement approprié de l’actif et du passif du bilan. Comme on peut s’en rendre compte par les statistiques, les réductions de capital jouent, dans l’assainissement, un rôle considérable. Dans la forme où elles se poursuivent ces dernières années, elles obéissent à un principe d’adaptation aux possibilités réduites du volume des affaires, ou sanctionnent des pertes et dépréciations parfois considérables. » (ext. de l’avant-propos).