BESSON (Antony)
ESSAI SUR LA REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE DE LA MAJORITÉ ET DES MINORITÉS
Lieu d’édition : Dijon
Année d’édition : [1897]
Editeur : Imprimerie Jobard
Description : in-8, br., non coupé, ENVOI DE L’AUTEUR À H. JOUSSAINT, (br. partielt cassé, couv. et dos insolés), int. frais, 376 p.
Ce ne sont pas moins de 23 thèses de droit public sur la représentation proportionnelle et la réforme électorale qui sont soutenue entre 1885 et 1923, mais celle de Besson est la troisième chronologiquement. « Là où l’étudiant toulousain [Édouard Campagnole] se contentait de considérer les mécanismes de formation de la majorité et de la minorité sous l’emprise de la proportionnelle, A. Besson approfondit lui de manière séparée et pointue les différents systèmes de formation des listes, la nature du vote émis selon le type de liste et enfin les divers procédés mathématiques de comptabilisation des voix et des sièges. Il articule ensuite son discours à la nécessité politique pour la Troisième République d’adopter la représentation proportionnelle “ici et maintenant”. Surtout, la thèse d’A. Besson apparaît à l’instar de celle de N. Saripolos en 1900 comme un bien doctrinal pouvant circuler entre les professeurs eux-mêmes afin de réévaluer leurs positions respectives en matière d’expertise constitutionnelle. C’est dans cette optique que la thèse dirigée par M. Deslandres permettra explicitement à son ancien collègue de Dijon et ami R. Saleilles de produire le premier article conséquent de la doctrine constitutionnelle à partir d’un long compte-rendu du travail d’A. Besson qui correspond donc en tout point à la perspective historiciste défendue par ses deux maîtres dijonnais. » (Thomas Marty, Revue d'Histoire des Sciences Humaines, Éd. Sciences humaines, 2011, p. 265 et s.).
Mots clés : Droit constitutionnel Élections
Ce ne sont pas moins de 23 thèses de droit public sur la représentation proportionnelle et la réforme électorale qui sont soutenue entre 1885 et 1923, mais celle de Besson est la troisième chronologiquement. « Là où l’étudiant toulousain [Édouard Campagnole] se contentait de considérer les mécanismes de formation de la majorité et de la minorité sous l’emprise de la proportionnelle, A. Besson approfondit lui de manière séparée et pointue les différents systèmes de formation des listes, la nature du vote émis selon le type de liste et enfin les divers procédés mathématiques de comptabilisation des voix et des sièges. Il articule ensuite son discours à la nécessité politique pour la Troisième République d’adopter la représentation proportionnelle “ici et maintenant”. Surtout, la thèse d’A. Besson apparaît à l’instar de celle de N. Saripolos en 1900 comme un bien doctrinal pouvant circuler entre les professeurs eux-mêmes afin de réévaluer leurs positions respectives en matière d’expertise constitutionnelle. C’est dans cette optique que la thèse dirigée par M. Deslandres permettra explicitement à son ancien collègue de Dijon et ami R. Saleilles de produire le premier article conséquent de la doctrine constitutionnelle à partir d’un long compte-rendu du travail d’A. Besson qui correspond donc en tout point à la perspective historiciste défendue par ses deux maîtres dijonnais. » (Thomas Marty, Revue d'Histoire des Sciences Humaines, Éd. Sciences humaines, 2011, p. 265 et s.).
Fiche technique
- Lieu d’édition
- Dijon
- Année d’édition
- [1897]
- Editeur
- Imprimerie Jobard
- Description
- in-8, br., non coupé, ENVOI DE L’AUTEUR À H. JOUSSAINT, (br. partielt cassé, couv. et dos insolés), int. frais, 376 p.
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