(Schulte III, P. 128, BNF D 13491, manque à Berkeley, à Cujas). Cet ouvrage s’inscrit dans le très vif débat qui s’ouvrit après la Réforme sur la validité du procédé du prêt à intérêt au regard des préceptes du droit canon. De fait, les protestants avait levé l’interdit catholique sur cette question, et de nombreux auteurs tel Dumoulin (v. infra) avaient justifié le procédé. Le présent texte, dans une optique résolument catholique, réaffirme le principe de cette prohibition. Mais au-delà de cette question il ouvre à de rares développements sur les contrats de société face aux prescriptions canoniques et en particulier étudie la question de savoir si la personne qui retire un profit de sa participation à une société entre dans le champ de l’usure. Comme souvent les textes imprimés en Allemagne à la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème, la partie imprimée du texte est soumise à d’importantes rousseurs.