GENNARO (Giuseppe Aurelio Di)

LA RÉPUBLIQUE DES JURISCONSULTES, Ouvrage de M. Gennaro célébre Avocat Napolitain. Traduit par M. L’Abbé Dinouart

Lieu d’édition : Paris

Année d’édition : 1768

Editeur : Nyon père

Description : in-12, veau brun raciné mouchet tit. doré sur pc. de maroquin bordeaux, dos lisse orné de triple filets et motifs fleureaux dorés, tr. mouchtées, Ex-libris de la bibliothèque « Joannis ALBERT-LÉRIBEAU natur majoris », (mq. la coiffe inf., dorures lég. passées, lég. fané), int. très frais, XXXVI-291-[2 ff.] p.

Première édition de la version française. Exceptionnel ouvrage écrit par un avocat napolitain du XVIIe siècle qui est construit sur le modèle d’une utopie : les juristes, une fois décédés, se retrouvent non point au paradis ou en enfer mais dans une île qui leur est réservée, permettant ainsi à toutes les époques de se rencontrer. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, leurs discussions ne portent pas uniquement sur des points de droit de haute tenue mais aussi sur des querelles de chapelles et des ragots de couloirs. On y apprend ainsi que Cujas avait la fâcheuse habitude de ne pas soutenir ses disciples lorsque leurs œuvres étaient contestées, ou que Doujat, spécialiste du droit romain et encore vivant à l’époque où Gennaro rédigeait cet ouvrage, avait, dans son histoire du droit civil, intégralement plagié le manuel de Godefroy. L’auteur critique également la mode des manuels abrégés qui sévissait semble-t-il déjà au XVIIe siècle. Dupin, réf. 46.
(Ref. 48804)
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Première édition de la version française. Exceptionnel ouvrage écrit par un avocat napolitain du XVIIe siècle qui est construit sur le modèle d’une utopie : les juristes, une fois décédés, se retrouvent non point au paradis ou en enfer mais dans une île qui leur est réservée, permettant ainsi à toutes les époques de se rencontrer. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, leurs discussions ne portent pas uniquement sur des points de droit de haute tenue mais aussi sur des querelles de chapelles et des ragots de couloirs. On y apprend ainsi que Cujas avait la fâcheuse habitude de ne pas soutenir ses disciples lorsque leurs œuvres étaient contestées, ou que Doujat, spécialiste du droit romain et encore vivant à l’époque où Gennaro rédigeait cet ouvrage, avait, dans son histoire du droit civil, intégralement plagié le manuel de Godefroy. L’auteur critique également la mode des manuels abrégés qui sévissait semble-t-il déjà au XVIIe siècle. Dupin, réf. 46.
48804

Data sheet

Lieu d’édition
Paris
Année d’édition
1768
Date d’édition
1768-01-01
Editeur
Nyon père
Description
in-12, veau brun raciné mouchet tit. doré sur pc. de maroquin bordeaux, dos lisse orné de triple filets et motifs fleureaux dorés, tr. mouchtées, Ex-libris de la bibliothèque « Joannis ALBERT-LÉRIBEAU natur majoris », (mq. la coiffe inf., dorures lég. passées, lég. fané), int. très frais, XXXVI-291-[2 ff.] p.

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