PITHOU (Pierre), [DUPUY (Pierre)]

TRAITEZ DES DROITS ET LIBERTEZ DE L’ÉGLISE GALLICANE suivi de PREUVES ET LIBERTEZ DE L’ÉGLISE GALLICANE

Lieu d’édition : ss lieu

Année d’édition : 1651

Editeur : s. éd.

Description : 2 t. en 1 vol. in-folio, pl. basane brune de l’époque, dos à nerfs orné, tit. doré, tr. jaspées, lettrines, vignettes et bandeaux, rel. assez médiocre, (plats frottés, tachés, dos et coiffes accidentés, mors fendus avec manques, coins et coupes élimées avec manques, rares rousseurs), texte frais, (3 f.)-601 p. (3 f.) - (6 f.)-983 - (3) p.

Pithou est un des auteurs qui définira le mieux le gallicanisme. Pour ce dernier il s’agit d’une “submission réglée” au Saint siège, elle est obtenue par le “maintien des franchises naturelles et des droits communs contre les nouveautés qu’on voudroit introduire pour affaiblir le droit commun et establir en son lieu un droit nouveau”. Il faut en fait bien comprendre que le pouvoir royal souhaite contrôler la carte religieuse du pays, notamment aux fins de reconquérir les régions protestantes pour les évangéliser. D’Aguesseau mentionne que cet ouvrage “est si estimé et en effet si estimable, qu’on l’a regardé comme le Palladium de la France, et qu’il y a acquis une sorte d’autorité plus flatteuse pour son auteur que celle des lois mêmes, puisqu’elle n’est fondée que sur le mérite et la perfection de son ouvrage”. Le Président Hainault atteste que “les Maximes de Pithou ont, en quelque sorte, force de lois, quoiqu’elles n’en aient pas l’authenticité”. Et Dupin précise que plus de 200 ans après la première édition, “dans le préambule d’un édit du mois de novembre 1719, concernant la possession des bénéfices par les religieux des congrégations réformées, les articles des libertés sont cités comme des règles qui doivent être suivies, et le Parlements de Dauphiné, dans un arrêt de règlement du 21 avril 1768, a enjoint l’exécution d’un de ces articles” (Dupin, réf. 2710 à 2712).
(Ref. 27163)
Tax included

Keywords : Droit ancien - Histoire du droit Droit ecclésiastique

Pithou est un des auteurs qui définira le mieux le gallicanisme. Pour ce dernier il s’agit d’une “submission réglée” au Saint siège, elle est obtenue par le “maintien des franchises naturelles et des droits communs contre les nouveautés qu’on voudroit introduire pour affaiblir le droit commun et establir en son lieu un droit nouveau”. Il faut en fait bien comprendre que le pouvoir royal souhaite contrôler la carte religieuse du pays, notamment aux fins de reconquérir les régions protestantes pour les évangéliser. D’Aguesseau mentionne que cet ouvrage “est si estimé et en effet si estimable, qu’on l’a regardé comme le Palladium de la France, et qu’il y a acquis une sorte d’autorité plus flatteuse pour son auteur que celle des lois mêmes, puisqu’elle n’est fondée que sur le mérite et la perfection de son ouvrage”. Le Président Hainault atteste que “les Maximes de Pithou ont, en quelque sorte, force de lois, quoiqu’elles n’en aient pas l’authenticité”. Et Dupin précise que plus de 200 ans après la première édition, “dans le préambule d’un édit du mois de novembre 1719, concernant la possession des bénéfices par les religieux des congrégations réformées, les articles des libertés sont cités comme des règles qui doivent être suivies, et le Parlements de Dauphiné, dans un arrêt de règlement du 21 avril 1768, a enjoint l’exécution d’un de ces articles” (Dupin, réf. 2710 à 2712).
27163

Data sheet

Lieu d’édition
ss lieu
Année d’édition
1651
Date d’édition
1651-01-01
Editeur
s. éd.
Description
2 t. en 1 vol. in-folio, pl. basane brune de l’époque, dos à nerfs orné, tit. doré, tr. jaspées, lettrines, vignettes et bandeaux, rel. assez médiocre, (plats frottés, tachés, dos et coiffes accidentés, mors fendus avec manques, coins et coupes élimées avec manques, rares rousseurs), texte frais, (3 f.)-601 p. (3 f.) - (6 f.)-983 - (3) p.

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