Dupin, réf. 693. Montvallon acquis, alors qu’il occupait la place de conseiller au Parlement de Provence, une grande notoriété dans le domaine du droit des successions si bien que D’Aguesseau le consultât lors de la préparation des ordonnances de 1731 et de 1735 sur les donations et les testaments. Ce traité connut 5 éditions depuis 1756. Si certains ont voulu rapprocher ce texte des Lois civiles de Domat, d’autres, au contraire, mentionnent que, aussi bien par la langue utilisée (le latin étant de moins en moins à la mode) que par l’accueil mitigé du public de l’époque, ce traité pourrait être regardé comme un abrégé commode du droit romain comme il était fréquent à l’époque que les Professeurs rédigent des épitomes à leurs étudiants en guise de cours.