On sous-estime aujourd’hui l’importance de la pensée de l’auteur au tournant du siècle. Il fut pourtant un des pilliers de la fondation de l’école libre des sciences politiques et un des professeurs qui au côté de Boutmy, donnèrent à cette école son renom immédiat. Son traité de politique se situe dans la droite ligne de penseurs tels que Laboulaye : l’idée de république y est admise avec tout ce qu’elle comporte, en revanche, le caractère protectionniste et parfois social du régime y est dénoncé (v. notamment les pages qui critiquent implicitement la politique de Méline).