Œuvre parue de manière posthume, elle permet de faire le point sur la pensée de l’auteur qui, plus de vingt ans auparavant, avait exprimé son point de vue initial : « La propriété, c’est le vol ». Cet ouvrage cache un cri, moins connu et venant s’adosser au premier, de l’anarchiste proclamé : « La propriété, c’est la liberté ! », dans une approche de la propriété en tant que liberté individuelle, fonction incombant à chacun, aux fins déterminantes, comme contrepoids à l’État… Il ne voulait faire paraître cette Théorie qu’une fois les différents programmes de publication qu’il avait tracés remplis. Mais la mort l’interrompit dans sa démarche. J. A. Langlois, F. G. Bergman, G. Duchène, F. Delhasse ont alors décidé « dans l’intérêt de sa mémoire » de le suppléer dans la réalisation d’une part de son travail (son introduction offrant un résumé des précédents ouvrages de l’auteur parus sur la propriété), dont le corps était en grande partie abouti dès 1862. L’ouvrage a été publié en 1866. Nous sommes ici en présence d’une nouvelle édition éditée par Flammarion, l’exemplaire de 1871 se trouvant à la Bibliothèque nationale de France étant quant à lui édité par la Librairie Internationale.