Un texte fondamental et très rare dans lequel l’auteur étudie la politique criminelle de l’Italie, les sources de la nature du droit pénal national-socialiste et la politique criminelle de l’État soviétique. Comme nombre des membres de la doctrine des années 30 l’auteur part du postulat qu’il ne s’agit pas de procéder à une critique de ces structures mais de tenter d’en rechercher les modes de fonctionnement et les sources d’inspirations pour, et c’est le thème fondamental de la dernière conférence, tenter d’en extraire celles des leçons qui seraient applicables dans un cadre démocratique conservé. Au fond on sent chez D. une certaine forme d’intérêt non pas à l’égard du fond de la doctrine mais des méthodes par lesquelles des réformes peuvent être adoptées alors qu’en France les dernières années de la 3ème République rendent celles-ci beaucoup plus problématiques.