Extrait de la chronique de thèse écrite par Didier Linotte et publiée à la revue internationale de droit comparé : « En dégageant les éléments spécifiques de la faute du service public en droit administratif, en un temps où la doctrine (Eisenmann, Cornu, Chapus) a surtout mis l’accent sur les “convergences” entre le droit public et le droit privé plus que sur “l’autonomie”, en maintenant la nécessité du recours à la notion de faute quand la “socialisation des risques” et “l’assurance” se substituent parfois à la responsabilité, M. Michel Paillet soutient incontestablement un point de vue sinon original du moins ferme et personnel, donc une thèse. Mais si l’on remarque le souci d’exhaustivité, la rigueur d’analyse, le désir d’objectivité, de mesure et de pondération dans l’étude du droit positif jurisprudentiel qui caractérisent ce livre on peut dire justement avec son préfacier, le doyen J.-M. Auby, qu’il s’agit là “d’une sorte de traité de la faute du service public ».