« [ce texte] est au centre des préoccupations des réformateurs actuels. Le contrôle des comptes qui n’est guère organisé de façons différentes dans les six pays du Marché commun n’est plus aujourd’hui suffisant. Il faut y adjoindre un contrôle de la gestion, ce contrôle que les actionnaires ne sont pas capables d’assurer et que, dans certains pays, la loi ne confie pourtant à personne d’autre. Ici, les différences sont grandes entre le système allemand et le système français, mais surtout en théorie, comme le souligne justement l’auteur, puisque notre Conseil d’administration ne joue pas en fait d’autre rôle que celui de contrôler la gestion du Président directeur général. La différence serait plus accusée avec les Commissaires hollandais que l’auteur n’étudie pas suffisamment alors qu’ils présentent sans doute le système le plus intéressant aujourd’hui que tout le monde sait ce qu’est l’Aufsichtsrat allemand. L’ouvrage se recommande par la clarté des vues et la netteté des analyses.» (René Rodière, RIDC, 1966, P. 297)