« Voici un ouvrage assez étonnant. C’est une « thèse » au sens véritable du terme, souligne dans sa préface notre collègue M. Alfred Rieg. Thèse que l’on pourrait peut-être énoncer de la sorte : l’illicéité est dans la responsabilité civile extracontractuelle une notion que le droit français néglige, mais qui constitue le fondement d’un certain nombre de ses solutions et qui doit aussi entraîner nombre de réformes. (…) II faut lire ce livre et le conserver à porter de la main. Sur tous les problèmes qu’il touche, il apporte des vues intéressantes. La terminologie inhabituelle à laquelle il recourt parfois n’est jamais hermétique. S’il ne comporte guère de renvois explicites aux droits étrangers, il présente cependant le plus vif intérêt sur le plan comparatif, puisqu’il recherche la place qu’occupent secrètement, et celle que pourraient occuper en France, les théories de l’illicéité et de la relativité aquilienne. Une fois de plus, la thèse de doctorat aura permis à un jeune juriste français de se mieux former et de se révéler. Ses qualités ont été rapidement reconnues par le jury national qui l’a intégré dans les Facultés de droit. » (André Tunc, RIDC n° 2/1974, p. 428 et s.).