« Ce recueil de jurisprudence se présente fort agréablement. M. B. y a apporté tous ses soins. Comme s’il s’agissait d’une oeuvre littéraire, il a collationné tous les manuscrits connus, en a fait un classement judicieux, s’inspirant des méthodes les plus récentes et les plus éprouvées. Après le texte même, il a imprimé un copieux apparat critique et l’ouvrage se termine par un glossaire et un index des noms propres. Depuis l’impression, M. Jean Haust a élucidé le terme Paweilhar dont l’origine restait assez obscure. Il s’agit manifestement d’un registre où étaient consignées des décisions judiciaires. (…) Ce précieux document qui remonte à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe a un double intérêt de fond et de forme. La plupart des paragraphes traitent de questions litigieuses se rapportant aux propriétés, aux mutations de biens, aux successions, au retrait lignager. Parfois même des sujets divers y sont abordés…» (Noël Dupire, Romania, n° 275/1946, p. 400 et s.).